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L’alcool et ses dangers : des dégâts à tous les niveaux

15 juin 2020

Souvent synonyme de partage et de convivialité, l’alcool montre un visage plus sombre et ses effets sont multiples à court et long terme sur la santé ainsi que sur la route et dans la vie quotidienne.

Impact de l’alcool dans le corps

À court ou à long terme, consommer de l’alcool n’est jamais anodin. Après une traversée par l’intestin grêle, l’alcool fait son entrée dans le sang et en quelques minutes, tout l’organisme y compris le cerveau rentre en contact avec la substance. C’est pourquoi, il agit sur l’humeur, les émotions et la capacité de jugement. Il est coutumier de voir des personnes sous l’empire de l’alcool conduites à l’euphorie ou bien la tristesse.

Cependant, nous sommes tous inégaux face à l’alcool, car le taux d’alcool dans le sang dépend de chacun en fonction de sa corpulence, de son âge, de son sexe et de sa génétique. La prise de médicaments vient s’ajouter au calcul et amplifie les effets de l’alcool, notamment les somnifères, les tranquillisants, certains antibiotiques, anti-inflammatoires ou antihistaminiques. Même cas pour les drogues.

En consommant de l’alcool en grande quantité, les cas de coma éthylique sont fréquents. Le buveur ne répond plus aux stimuli, tombant dans un sommeil profond. Incapable de se mouvoir, il s’expose à des risques graves. À un tel niveau d’apathie, il peut cesser de respirer et mourir. Les répercussions d’une consommation excessive se ressentent parfois le lendemain avec « la gueule de bois ». En effet, l’élimination sollicite de nombreux organes, ce qui en demande beaucoup au corps : essentiellement le foie mais aussi les reins, la peau, les poumons et la salive, entrainant déshydratation, maux de tête et fatigue. Dans certains cas, le buveur n’a plus de souvenirs sur ce qu’il s’est passé la veille.

Alcoolisation régulière : des effets à long terme

gueule de bois

Les répercussions de l’alcool ne sont pas les mêmes s’il est consommé de manière occasionnelle ou de manière régulière, c’est-à-dire au-delà du seuil de 2 à 3 verres par jour. Dans ce cas, les risques de dépendance sont exponentiels.

Fatigue, troubles du sommeil, défaillance de la mémoire ou de la concentration, anxiété, dépression : toutes ses difficultés peuvent être à l’origine d’une consommation d’alcool régulière. Plus grave encore, l’éthanol, molécule que l’on retrouve quel que soit l’alcool consommé, s’avère cancérigène. En conséquent, ces excès augmentent les risques de certains cancers : bouche, gorge, œsophage, foie, colon et rectum, sein. Le tabac vient accroitre ces dangers. Mais le produit ne s’arrête pas là, il influence également le développement de nombreuses maladies : cardiovasculaires, digestives, nerveuses, psychiques.

L’imagerie médicale observe que le cerveau humain continue sa maturation jusqu’à l’âge de 25 ans. Ainsi, une consommation excessive chez les jeunes peut donc laisser des traces neurobiologiques irréversibles altérant la capacité de mémoire, de concentration et d’analyse. Chez la femme enceinte, l’alcool n’a aucun mal à traverser la barrière placentaire pour toucher directement le fœtus. Et les conséquences peuvent être graves : retard dans le développement physique et psychique de l’enfant ou bien risque accru d’accouchement prématuré. Et pendant l’allaitement, la substance passe également par le lait maternel avec les mêmes conséquences qu’in utero.

Sur la route

Comme nous venons de le voir, l’alcool modifie les sens en déréglant les échanges entre les neurones. Ainsi, le temps de réaction augmente, la coordination des mouvements se fait plus difficilement, les réflexes diminuent, tout comme la vue. L’estimation des distances est biaisée et l’effet désinhibant que l’alcool procure conduit à sous-estimer les dangers. Autrement dit, l’ivresse altère les facultés et le comportement du buveur qui n’est plus en état de conduire. Et lorsque l’ivresse est importante, elle favorise chez l’individu une prise de risque : il peut ainsi se dire apte à prendre le volant, sans en mesurer la portée.

Quelques chiffres alarmants de la Sécurité Routière : le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 17,8 et peut augmenter en fonction du taux d’alcool dans le sang. C’est pourquoi 30 % de la mortalité sur la route est due à cette substance, et les accidents qui y sont liés sont bien plus graves que les autres : « le nombre de personnes tuées pour 100 blessés hospitalisés est de 23 pour les accidents avec alcool contre 10 pour les accidents sans alcool. ».  

Comment réduire les risques ?

Pour garder le contrôle sur sa consommation d’alcool, il est nécessaire de boire lentement, en alternant avec la prise de nourriture, d’eau ou de boissons sans l’alcool. Il est important de se fixer un nombre de verres à ne pas dépasser.

Si vous ne pouvez pas dormir sur place, prévoyez un SAM pour rentrer chez vous sans aléa. Sam c’est la personne que vous allez désigner et qui ne boira pas d’alcool pour raccompagner ses amis. Si toutefois, personne n’est tenté de porter la casquette de capitaine de soirée, il reste l’option des taxis et chauffeurs privés.

Et pour ne prendre aucun risque, n’hésitez pas à vous tourner vers l’éthylotest jetable, à glisser dans vos sacs et poches et boîte à gants très facilement. Ils sont disponibles en grande surface et pharmacie et bien sûr sur notre site. De plus, sachez que dans les enceintes de débits de boissons tel que les boites de nuit, ces dispositifs peuvent s’obtenir gratuitement.

Et pourquoi ne pas tenter de passer une soirée sans alcool ? C’est évidemment le moyen le sûr pour rentrer chez soi sereinement !

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